1 mois (de confinement)
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LAURENT PINEAU – Développeur web front-end
Confinement ou pas, nos recrutements suivent leurs cours et de nouveaux octaviens intègrent la team Octave. Mais forcément, pas facile de les croiser au détour d’une pause-café ou d’un petit dej’, et de faire connaissance. Vous pourrez donc découvrir ici leur parcours et ce qui les a menés jusqu’à nous. L’occasion de donner à chacun d’entre vous l’envie d’en savoir un peu plus.
Tu viens d’arriver chez Octave, en quoi consiste ton poste ? Pour quelles missions ?
J’arrive chez Octave en tant que développeur front. Pour le moment, je suis plutôt en période d’immersion et d’apprentissage avec Marie notamment. J’ai eu beaucoup de réunions avec diverses personnes pour m’expliquer les différents outils, l’ERP, la partie web de l’ERP, le CMS… donc pas mal de découvertes d’abord.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours Pro ?
J‘ai commencé ma vie professionnelle en tant que technicien en maintenance audiovisuelle. Ça m’a permis de développer mon côté très rigoureux et investigateur : quand il y a un dysfonctionnement sur un appareil, il faut avoir une certaine logique pour arriver à le dépanner. Je me suis rendu compte a posteriori que cette étape m’a servi dans mon métier actuel où il faut être tout aussi rigoureux pour trouver un dysfonctionnement dans le code. J’ai fait ça pendant 6 ans. J’ai eu ensuite une période de chômage de 3 ans pendant laquelle je n’ai pas réussi à trouver de travail dans ce domaine-là.
Parallèlement à ça, j’avais un copain qui était infographiste. Lors d’un projet personnel de musique, j’ai eu besoin de ses compétences puisque je devais réaliser une pochette de disque et un macaron. J’ai été amené à travailler à ses côtés pour le photomontage. Et là, je me suis dit : « C’est génial ce truc, on trafique les photos et surtout, d’une page blanche, on arrive à un produit fini ». Ça m’a donné envie de faire une formation en infographie. À la suite de cette formation de 6 mois, j’ai eu mon premier emploi en tant qu’infographiste.
Au fur et à mesure, j’ai été amené à m’intéresser au web, curieux de ce qui se passe derrière une page web, de savoir comment ça fonctionne… J’ai donc fait en 2012 mes premières formations (html et css pour commencer). J’ai travaillé dans plusieurs entreprises dans le domaine de l’infographie. C’est dans une agence de communication au Mans que j’ai fait mes premières armes dans le web et de fil en aiguille, j’ai été amené à laisser tomber le métier d’infographiste pour être développeur web. Ça me plaisait bien puisque j’avais fait un peu le tour de l’infographie (papier j’entends).
J’ai donc travaillé au Mans pendant 8 ans, sachant que j’habitais déjà Avrillé. J’ai fait 3h de trajet en train pendant tout ce temps : au début, ça me convenait mais à un moment donné, ça ne va plus. J’ai donc commencé à prospecter sur Angers, sans pour autant sauter dans la première entreprise puisque ça se passait très bien dans la société dans laquelle j’étais : le métier était très intéressant, les projets divers et variés, nous étions une équipe de 5 personnes, c’était une petite famille. Je voulais vraiment trouver quelque chose qui me correspond.
Pour ouvrir mes champs de compétences et avoir du travail sur Angers, j’ai donc réalisé un bilan de compétences. Et il s’est avéré que je pouvais être formateur : j’ai une aisance pour parler, le contact est facile et j’aime transmettre. J’aime connaitre les logiciels le plus possible pour pouvoir aider et transmettre ce que j’ai acquis. C’est un vrai plaisir. J’ai alors enclenché un congé individuel de formation pour devenir formateur professionnel. C’était une formation longue (9 mois) et lourde ; une nouveauté surtout puisque j’ai toujours été dans la technique et là, je me lançais dans les sciences humaines. Il faut arriver à cerner les personnes, arriver à comprendre comment elles apprennent… ça a été très enrichissant. À l’issu de ces 9 mois, j’ai eu mon titre professionnel de formateur en juin 2019 avec les félicitations du jury ! ????
Je me suis ensuite rendu compte que le métier de formateur est un métier de vacation : CDI et CDD n’existent pas. Parallèlement, je continuais ma veille sur les postes à Angers. En novembre dernier, je suis tombé sur une offre très intéressante de développeur web sur Wordpress, j’ai passé 3 entretiens qui se sont très bien passés, la philosophie de l’entreprise me paraissait intéressante mais c’est sur la fin que j’ai découvert qu’il s’agissait peut-être seulement d’une couche de peinture superficielle. J’ai donc refusé cette offre, ce qui m’a permis de postuler chez Octave.
L‘agilité dans le travail, le fait de concevoir les gens comme apporteurs d’idées, il y a eu tout un discours qui m’a séduit. Et j’ai vu tout l’historique et la progression d’Octave ; je me suis dit que c’était une entreprise qui se donne les moyens de grandir. L’humain est important pour moi : la notion d’équipe et d’échange notamment. L’important n’est pas d’être le meilleur chacun de son côté mais d’être le meilleur pour l’équipe, que l’équipe soit la meilleure avec tous les individus qu’il y a dedans. Je pense avoir trouvé l’entreprise qui, au niveau du travail et de la conception du travail, me correspond.
Dans le contexte actuel, l’embauche a été spéciale. Je me demandais même si j’allais être embauché ! ????
J’ai donc vu beaucoup de personnes, d’entreprises. Ma formation de formateur me permet également d’avoir une certaine posture vis-à-vis des autres : être dans l’écoute, la bienveillance…
Et côté perso ?
Originaire de Montjean-sur-Loire, j’habite Avrillé depuis 3 ans. Je suis célibataire sans enfant.
Je pense venir à vélo au travail quand il fera beau : ça me fera faire du sport et 30 minutes, c’est nickel pour être d’attaque avant d’arriver au boulot et pour se détendre le soir. ????♂️
J’aime beaucoup la musique. La musique en tant que compositeur. J’ai sorti deux disques il y a longtemps ???? En 1997 et en 2010. J’ai aussi été DJ, organisateur de soirées techno raves. J’ai tout un tas de synthétiseurs et de boites à rythme autour de moi. J’aime la musique expérimentale. Là, depuis des années, je m’accroche beaucoup à ce qu’on appelle l’ambient : en gros, ce sont des musiques d’atmosphère. Donc exclusivement sur synthétiseur pour pouvoir créer des nappes, des sons… ça me rapproche de ce que j’ai toujours recherché : faire de la création sonore, c’est très apaisant. Moby a par exemple sorti deux disques d’ambient il y a quelques mois.
J’aime aussi beaucoup regarder les animaux, les regarder vivre, je suis dans la contemplation vis-à-vis des animaux et de la nature. J’aime la marche aussi, les balades en campagne…
J’aime aussi voyager, j’ai adoré la République tchèque et la Bolivie.
Première chose en arrivant dans les locaux ?
Un petit déjeuner, c’est ça ? ???? J’ai déjà compris qu’il y en avait souvent !
Un dernier mot aux octaviens avant de partir ?
J’ai hâte de les voir en vrai et de commencer à travailler vraiment avec eux.